• Retour à la normale!!...

     

    Après ces déplorables soucis techniques qui m'ont coupée de ce petit monde "Eklablogien" que j'aime tant, c'est avec une joie non dissimulée que je suis de retour!!.. Je découvre enfin cette nouvelle version à travers vos blogs que je me suis empressée d'aller voir, et il me tarde de la mettre en application, histoire d'enlever cet air obsolète à mon espace!!.......

    Je tiens à remercier ceux,et ils se reconnaitront j'en suis sûre,qui sont venus regulierement pendant mon absence car je dois dire que vos messages m'ont fait très plaisir...

        Sur ce, je vous laisse pour l'instant car j'ai du pain sur la planche!!..

     


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  • comme promis voici un petit cadeau...............

    Comme je te l'avais dit je te fait un petit cadeau pour te remercier d'être là auprès de moi chaque jour.Le fait de te connaitre est un sublime cadeau,le plus beau que l'on puisse faire.En tous las cas ,je suis très contente car tu vas bientôt pouvoir reprendre le fil de ton blog,et continuer à nous charmer avec ton humeur pimpante.Je ne t'oublie pas.

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  • des nouvelles

    Cela fait quelques temps que ladybug n'est pas venue sur son espace,car elle a momentanément des problèmes informatiques,qui la prive de ce lien privilégié quel avait petit à petit construit.Ne vous inquiétez pas elle va très bien ,elle est impatiente de vous retrouver,vous ainsi que cet espace qui est devenu au fil du temps très important pour elle.
    Je me tiens à votre disposition si vous voulez des nouvelles,car je suis en contact régulier avec elle.Elle vous embrasse très fort,même si elle est désolée pour ce silence.A très bientôt.


    YSEULT-LA-BLONDE

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  • L'ankou et le forgeron

    Extrait de La Légende de la Mort d’Anatole Le Braz

    Fanch ar Floc’h était forgeron à Ploumilliau. Comme c’était un artisan modèle, il avait toujours plus de travail qu’il n’en pouvait exécuter. C’est ainsi qu’une certaine veille de Noël, il dit à sa femme après le souper:
    - Il faudra que tu ailles seule à la messe de minuit avec les enfants : moi, je ne serai jamais prêt à t’accompagner : j’ai encore une paire de roues à ferrer, que j’ai promis de livrer demain matin, sans faute, et, lorsque j’aurai fini, c’est, ma foi de mon lit que j’aurai surtout besoin,.

    A quoi sa femme répondit :
    - Tâche au moins que la cloche de l’Elevation ne te trouve pas encore travaillant.
    - Oh! fit-il, à ce moment-là, j’aurai déjà la tête sur l’oreiller.

    Et, sur ce, il retourna à son enclume, tandis que sa femme apprêtait les enfants et s’apprêtait elle-même pour se rendre au bourg, éloigné de près d’une lieue, afin d’y entendre la messe. Le temps était clair et piquant, avec un peu de givre. Quand la troupe s’ébranla, Fanch lui souhaita bien du plaisir.

    - Nous prierons pour toi, dit la femme, mais souviens-toi, de ton côté, de ne pas dépasser l’heure sainte.
    - Non, non. Tu peux être tranquille.

    Il se mit à battre le fer avec ardeur, tout en sifflotant une chanson, comme c’était son habitude, quand il voulait se donner du coeur à l’ouvrage. Le temps s’use vite, lorsqu’on besogne ferme. Fanch ar Floc’h ne le sentit pas s’écouler. Puis, il faut croire que le bruit de son marteau sur l’enclume l’empêcha d’entendre la sonnerie lointaine des carillons de Noël, quoiqu’il eût ouvert tout exprès une des lucarnes de la forge. En tout cas, l’heure de l’Elevation était passée, qu’il travaillait encore. Tout à coup, la porte grinça sur ses gonds.

    Etonné, Fanch ar Floc’h demeura, le marteau suspendu, et regarda qui entrait.
    - Salut ! dit une voix stridente.
    - Salut ! répondit Fanch.

    Et il dévisagea le visiteur, mais sans réussir à distinguer ses traits que les larges bords rabattus d’un chapeau de feutre rejetaient dans l’ombre. C’était un homme de haute taille, le dos un peu voûté, habillé à la mode ancienne, avec une veste à longues basques et des braies nouées au-dessus du genou. Il reprit, après un court silence:

    - J’ai vu de la lumière chez vous et je suis entré, car j’ai le plus pressant besoin de vos services.
    - Sapristi! dit Fanch, vous tombez mal, car j’ai encore à finir de ferrer cette roue, et je ne veux pas, en bon chrétien, que la cloche de l’Elévation me surprenne au travail.
    - Oh ! fit l’homme, avec un ricanement étrange, il y a plus d’un quart d’heure que la cloche de l’Elévation a tinté.
    - Ce n’est pas Dieu possible! s’écria le forgeron en laissant tomber son marteau.
    - Si fait ! repartit l’inconnu. Ainsi que vous travailliez un peu plus, ou un peu moins!… D’autant que ce n’est pas ce que j’ai à vous demander qui vous retardera beaucoup; il ne s’agit que d’un clou à river.

    En parlant de la sorte, il exhiba une large faux, dont il avait jusqu’alors caché le fer derrière ses épaules, ne laissant apercevoir que le manche, que Flanch ar Floc’h avait, au premier aspect, pris pour un bâton.

    - Voyez, continua-t-il, elle branle un peu : vous aurez vite fait de la consolider.
    - Mon Dieu, oui ! Si ce n’est que cela , répondit Fanch, je veux bien.

    L’homme s’exprimait, d’ailleurs, d’une voix impérieuse qui ne souffrait point de refus. Il posa lui-même le fer de la faux sur l’enclume.

    - Eh ! mais il est emmanché à rebours, votre outil ! observa le forgeron. Le tranchant est en dehors! Quel est le maladroit qui a fait ce bel ouvrage?
    - Ne vous inquiétez pas de cela, dit sévèrement l’homme. Il y a faux et faux. Laissez celle-ci comme elle est et contentez-vous de la bien fixer.
    - A votre gré, marmonna Fanch ar Floc’h, à qui le ton, du personnage ne plaisait qu’à demi.

    Et, en un tour de main, il eut rivé un autre clou à la place de celui qui manquait.
    - Maintenant, je vais vous payer, dit l’homme.
    - Oh ! ça ne vaut pas qu’on en parle.
    - Si ! tout travail mérite salaire. Je ne vous donnerai pas d’argent, Fanch ar Floc’h, mais, ce qui a plus de prix que l’argent et que l’or: un bon avertissement. Allez vous coucher, pensez à votre fin, et, lorsque votre femme rentrera, commandez-lui de retourner au bourg vous chercher un prêtre. Le travail que vous venez de faire pour moi est le dernier que vous ferez de votre vie. Kénavô! (Au revoir.)

    L’homme à la faux disparut. Déjà Fanch ar Floc’h sentait ses jambes se dérober sous lui : il n’eut que la force de gagner son lit où sa femme le trouva suant les angoisses de la mort.

    - Retourne, lui dit-il, me chercher un prêtre.
    Au chant du coq, il rendit l’âme, pour avoir forgé la faux de l’Ankou.

     

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  • Amitié....
    L'amitié sincère est un privilège,
    Aussi doit-on la rendre plus belle,
    Jour apres jour  donner de soi-même,
    Venir et dire toute sa joie de ce partage..
    Apporter le réconfort quand le coeur est en douleur..
    Sécher les pleurs et redonner du bonheur..
    L'amitié c'est celui ou celle qui vient vous consoler,
    Ou bien vous faire rire à en pleurer..
    L'amitié c'est savoir que l'autre est là..
    L'amitié c'est savoir écouter sans juger
    Et donner des conseils si ça aide à avancer..
    C'est aussi ne pas se froisser
    Au moindre obstacle à surmonter..
    Toutes ces marques de confiance
    C'est du soleil en abondance..

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