• poême
    Il existe des moments de rien
    qui vous change des lendemains;
    des petits moments banals
    où plus rien n'est normal;
    des petits moments étranges
    de souvenirs qu'on engrange;
    des petits moments sans importance
    qui deviennent grandes esperances.
    Il existe des petits moments unique
    qui rendent la vie magique

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  • monde de féerie

    En ce royaume féerique immense

    L'esprit entre en transe

    Au gré du vent on y danse

    On le vit, on le croit, on le pense.

    En ce royaume de la Féerie,

    Seuls bons âmes survit

    Il suffit d'avoir bon esprit

    Il n'y aura aucun soucis.

    En ce monde, seuls peuvent y pénétrer

    Les êtres pourvus de créativité

    Ayant la chance de s'abandonner

    Partir vers un autre univers idéalisé.

    C'est ceci le monde fantastique

    Non pas un Mythe

    Mais une certaine croyance

    En ce monde juste et immense

    Où chaque chose a sa place

    Que l'on aime, respecte et défend


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  • Un sanctuaire druidique dut sans aucun doute exister aux environs de Néris, au sein des profondes forêts qui couvraient autrefois le pays. Les pierres de cette enceinte sacrée ont disparu depuis longtemps déjà. Peut-être servirent-elles aux Romains pour la construction des premières villas qu’ils édifièrent à Néris quand, après avoir reconnu la vertu bienfaisante des sources, ils y établirent des thermes. L’une d’elles est cependant demeurée debout et sa présence au village de Larequille suffit pour attester - car c’est une pierre à sacrifices - que des cérémonies en l’honneur de Teutatès et de Bélem se tenaient jadis en ce lieu.

    La forme d’un corps est parfaitement dessinée sur cette pierre appelée dans le pays - nous verrons tout à l’heure pourquoi - la Malentrée. On y voit distinctement les emplacements d’une tête, des épaules, des reins, et, en pendant, celui des jambes. Les braves paysans qui ont donné son nom de Malentrée à ce mégalithe ignoraient l’histoire et se demandaient ce que signifiaient les empreintes qui le tatouent. Comme dans leur esprit il ne peut y avoir d’effet sans cause, ils cherchèrent une explication qu’ils finirent par trouver, en attribuant au diable les impressions en creux qu’ils voyaient

    C’était en des temps très anciens, presque à la naissance du monde. Satan régnait alors en maître sur l’ensemble du territoire bourbonnais. De tout côtés, il y avait des collines au sommet desquelles il aimait s’asseoir pour contempler son royaume. Ses fidèles se prosternaient devant lui, le regardaient comme leur maître, leur dieu. Personne ne mettait son autorité en doute. Ses incubes et ses succubes se livraient, sous ses ordres, aux travaux les plus divers; mais le principal de leur besogne était de lui amener le plus grand nombre possible d’âmes en état de péché, qu’avec satisfaction il livrait aux flammes de l’enfer.

    Celui-ci avait même une entrée toute proche de l’ancienne pierre à sacrifice: la mauvaise ou la mal entrée.

    La tranquilité de Satan fut entière pendant de nombreuseux siècles. Aucun évènement ne la troubla. Il la croyait devoir être éternelle quand, un jour, l’un des démons à son service le prévint qu’un ermite, nouvellement arrivé dans le canton, battait sa puissance en brèche et se donnait pour mission d’arracher les habitants du lieu à son pouvoir.

    Assez inquiet de cette révélation, il procéda lui-même à une enquête et constata que s’était dressé devant lui un adversaire redoutable, avec lequel il devrait désormais compter. Il s’appelait Marien. C’était un très pieux personnage qui vivait dans une hutte de terre et de branchages, jeûnait et priait à longueur de journée, à moins qu’il ne sortît de chez lui afin d’évangéliser les hommes et les femmes qu’il rencontrait et qui consentaient à l’écouter.

    - Bast, se dit Satan, j’arriverai bien à me défaire de lui et à en débarasser mon domaine.

    Il alla trouver Marien, lui offrit de vivre en bon voisinage et l’invita à lui rendre visite. Le saint se rendit à cette invitation. Satan le reçut avec mille condescendances, le fit monter sur la plus haute colline de son royaume, voulut qu’il admirât les beautés naturelles du paysage, puis, insidieusement, comme il l’avait fait autrefois à Jésus, essaya de le tenter en disant:

    - Si tu le veux, tout le pays que voient tes yeux sera tien.

    - A quelles conditions? demanda le pieux anachorète.

    - C’est que tu me regarderas comme ton suzerain.

    - Tu veux rire ! s’exclama Marien. Je ne suis pas venu ici pour me prosterner devant toi, mais pour te chasser du pays, pour arracher de tes griffes des populations qui sont foncièrement bonnes et que tu tente de rendre mauvaise en les incitant à commettre des fautes, des crimes, afin que leurs âmes soient bien à toi.

    Marien attrapa le Diable par sa longue queue, avec cette invincible force que donne la foi, capable, dit l’Ecriture, de soulever des montagnes. Il le fit tournoyer plusieurs fois au-dessus de sa tête et le lança dans l’espace.

    Satan franchit le vallon voisin pour aller tomber sur la pierre de Malentrée, où il arriva meurtri et en poussant des cris déchirants. La hauteur de sa chute, de par les lois de la pesanteur, avait augmenté le poids de son corps. Celui-çi s’enfonça dans le rocher et le marqua à tout jamais d’un sceau impossible à faire disparaître.

    Les faits historiques les plus précis sont souvent interprétés différemment. Il n’en est pas autrement pour les légendes. Voici donc une version que l’on rapporte un peu partout, aux environs de Néris.

    Marien et Satan avaient longuement discuté: L’ermite entendait obliger le démon à s’en aller du pays et à n’y plus reparaître. Les deux antagonistes n’arrivaient pas à se mettre d’accord sur les conditions du marché. A bout d’arguments, Satan eut l’idée d’une proposition transitoire:

    - Tu voudrais, dit-il au saint, que je m’en aille d’ici, que j’abandonne purement mes droits acquis. Cela mes impossible et tu ne saurais m’y contraindre. Voici ce que je te propose: celui de nous deux qui sautera le moins loin, laissera la place à l’autre, s’en ira et ne reviendra plus.

    - C’est entendu, répondit Marien.

    Relevant sa robe de moine, en fixant le bas à la hauteur de sa taille dans sa cordelière, le saint pris son élan et, d’un bond prodigieux, alla atterrir à plus de cent mètres au delà du rocher de la Malentrée.

    Satan applaudit mais rit intérieurement, certain qu’il se croyait, soutenu par ses grandes ailes palmées, de dépasser largement la longueur de saut de son partenaire.

    Sans donner l’impression d’un gros effort, il s’élança, à son tour, d’un coup de jarret vigoureux. En le voyant partir, Marien ne fut pas sans crainte d’être vaincu. Il en appela à Dieu et traça dans l’espace le signe de la croix. Aussitôt, Satan perdit de sa vitesse, les membranes de ses ailles se déchirèrent comme il arrivait au dessus de Malentrée. Il tomba lourdement sur la pierre et ce fut au tour de Marien de rire, pendant que, plein de confusion et en se frottant les côtes, le diable vaincu s’engouffrait dans le souterrain tout proche et regagnait son infernal séjour pour y soigner ses courbatures.
     
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  • Autrefois, l’Irlande connut une troupe de guerriers à nuls autres pareils. On les appelait les Fiana. Aucun jeune homme, aucune jeune fille ne pouvait prétendre s’y joindre sans démontrer sa valeur. Pour éprouver le candidat, on l’enterrait jusqu’à la taille et il devait s’y dégager tout en se protégeant avec son bouclier des javelots lancés contre lui par neuf guerriers. Ensuite il devait échapper à travers la forêt à une meute de poursuivants, sachant qu’il serait éliminé si, arrivé au but, sa peau nue portait une seule égratignure, si une branche avait dérangé sa coiffure, ou encore si un morceau de bois mort avait craqué sous son pied. Bien entendu on lui demandait de sauter plus haut que son front et de se couler sans toucher le sol sous une barre placée a hauteur de ses genoux, mais cela, c’est la moindre des choses. Enfin, il devait arracher une épine plantée dans son talon sans ralentir sa course.

    Si le candidat franchissait ces épreuves, il était admis à suivre l’entraînement qui, au bout de plusieurs années, ferait de lui un véritable Fiana. C’est dire si ce titre était recherché, et quel respect entourait ces guerriers.

    Ils avaient à leurs tête un roi, mais celui-ci, s’il disposait de quelques forteresses, n’avait pas de territoire. Aussi se mettait-il au service d’autres souverains, et en particulier le Haut-roi d’Irlande, qui siégeait dans la cité de Tara.

    A la belle saison, les Fiana vivaient dans la forêt, se nourrissaient du produit de leur chasse. L’hiver, ils se répartissaient dans les maisons qui voulaient bien les accueillir, et il n’en manquaient pas, car chacun se disputait l’honneur de loger l’un d’entre eux.

    Au moment où cette histoire commence le roi de Fiana se nommait Cumhall. Lors d’un séjour a Tara, il remarqua Dans l’entourage du Haut-roi, Conn aux cent batailles, une jeune fille d’une grande beauté. A peine croisa-t-il son regard qu’il éprouva pour elle la plus dévorante passion.
    Il se renseigna aussitôt sur l’identité de la belle ; elle se nommait Muirné, et était la fille du druide Tagd. Le lendemain matin Cumhall s’en fut demander la main de la jeune fille a son père. Tagd refusa tout net, jugeant Cumhall, malgré ses talents de guerrier, indigne de sa fille. Il faut dire que, parmi ses ancêtres, Muirné comptait Nuada, le roi des Tribus de Dana, ainsi qu’Eithné, la mère de Lug.

    Evidemment Cumhall ne pouvait prévaloir une lignée aussi prestigieuse et ce fut la raison pour laquelle Tagd refusa la main de sa fille à Cumhall.
    Contrarié dans ses amours et vexé par le motif du refus, Cumhall décida que, puisqu’il n’obtenait pas l’accord paternel, il s’en passerait. Il enleva Muirné, ce qui, ne déplut pas du tout a la jeune fille : Cumhall était plutôt beau gosse, et cela compensait largement a ses yeux la banalité de ses aïeux. Tagd en revanche prit mal la chose. Il alla se plaindre à Conn. Le Haut-roi d’Irlande ne plaisantait pas avec le devoir, surtout quand l’offensé était un druide Il appela aussitôt Aed son meilleur capitaine et lui demanda de ramener Cumhall pour le juger.
    Aed réunit toute une armée car il savait que les Fiana ne consentiraient jamais à le laisser s’emparer de leur roi. La rencontre eut lieu dans la plaine de Cnucha. Aed alignait dix fois plus d’hommes que son adversaire, mais cela n’effrayait nullement les Fiana. Les deux chefs s’avancèrent l’un vers l’autre pour parlementer :
    - Il ne t’arrivera rien, annonça Aed, si tu renvoies Muirné a son père et si tu te rends, seul et sans armes à Tara pour implorer la clémence du Haut-roi.
    - Il ne t’arrivera rien, répliqua Cumhall, si tu tournes bride et déguerpis immédiatement.

    A ces mots, le deux troupes se ruèrent l’une sur l’autre. Le choc fut terrible, et sa rumeur parvint à tous les confins de l’île, telle le grondement de tonnerre. Les Fiana se battaient à un contre dix. Dans la mêlée, Aed perdit un œil, ce qui le rendit encore plus furieux envers Cumhall. Malgré sa vaillance Cumhall, cerné de toutes parts, succomba sous les coups de ses ennemis. Les Fiana, voyant leur chef tomber, s’enfuirent dans la forêt voisine où Aed n’ose pas les poursuivre.
    Muirné regagna, le cœur lourd, le foyer paternel. Neuf mois plus tard elle donna naissance a un enfant qu’elle appela Demné, « le daim ». Ce nom évoquait pour elle la forêt où elle connut un bonheur trop bref.
    Hélas, elle apprit que Aed s’était promis de tuer Demné, pour éteindre la lignée de son adversaire et se venger ainsi de la perte de mon œil. Aussi confia-t-elle l’enfant a sa propre nourrice, la druidesse Bodhmal.

    Certains racontent que Bodhmal cacha l’enfant pendant cinq années dans le tronc d’un chêne. Peut-être. Ca qui est sûr, en revanche, c’est qu’elle dispensa au jeune Demné son amour et ses connaissances, et fut assez adroite pour échapper à toutes les poursuites d’Aed et de son clan.
    Quand Demné eut atteint l’âge où les garçons acquièrent le métier des armes, Bodhmal l’envoya chez le forgeron Luachair. Celui-ci fabriqua son épée, sa lance, les ferrures de son bouclier et lui apprit a s’en servir. Demné se montra assez bon élève pour oser bientôt s’attaquer a un gigantesque sanglier qui terrorisait la région. Quand il rapporta la tête du monstre Luachair lui dit :
    - Pour toi le temps de l’errance est venu. Des exploits tels que celui-ci ne manqueront pas d’asseoir ta réputation. Or, attirer l’attention est la dernière chose a faire quand on se cache. Mais le sang des héros coule dans tes veines, aussi tu ne pourras t’en empêcher.
    - Je vais partir a la recherche des Fiana qui ont survécu à la bataille de Cnucha. Ensuite, Aed et son clan devront redouter ma colère !
    Lauchair secoua la tête :
    - Je t’ai montré comment te servir d’une épée tu dois encore apprendre a t’en servir a bon escient. Pour cela, va d’abord parfaire ton éducation chez le maître des druides, Fingol.
    Demné rassembla ses affaires. Au moment de partir, Luachair le rappela :
    - Fais taire la haine qui est en toi. Aed défendait la loi que ton père avait bafouée ; voilà pourquoi les Fiana ont été vaincus.
    - Je ne suis pas d’accord. L’amour de que parents éprouvaient l’un pour l’autre Les plaçait au-dessus de cette prétendue justice.
    - Peut-être as-tu raison. Si ta loi est de préférer l’amour et l’équité à l’obéissance, suis-la. Mais garde toi de l’oublier un jour. Grâce à toiles Fiana peuvent retrouver leur gloire d’autrefois. Veille cependant à toujours les mettre au service d’une juste cause. Et méfie-toi de toi-même : tu est le descendant du dieu Lug mais aussi de Balor.
    Demné remonta vers le nord, à la recherche de la clairière où Fingol dispensait son enseignement. Comme il suivait le cours d’une rivière, il le rencontrât entrain d’essayer de pêcher le saumon de la connaissance.
    Et c’est ainsi que Fingol accepta Demné comme disciple. Pendant trois ans, Demné apprit de son maître les milliers de vers au moyens desquels les druides se transmettent leur savoir de génération en génération. Le barde Cathern lui enseigna également comment manier une arme bien plus puissante que le fer ou le feu : la parole.

    Un matin, on entendit un cri, du côté de la rivière. Aussitôt après Fingol vint avec un gros poisson sous le bras.
    - C’est lui ! c’est Fintan, le saumon de la connaissance. Je l’ai enfin attrapé. Vite, Demné, prépare un feu ! Ce poisson est la créature la plus ancienne de l’univers. Celui qui consommera sa chair partagera tous ses secrets.
    Mais hélas pour Fingol, une ampoule se forma sur le flanc du poisson. La peau se creva, et un jet de graisse brûlante fut projeté sur le pouce de Demné. Celui-ci le lécha pour apaiser la douleurs.

    Fingol aperçut ce geste et comprit que le poisson de la connaissance avait choisit Demné pour transmettre tous ses secrets. Demné mangea la chair du poisson et par après Fingol décida de le renommer. Finn fut son nouveau nom et a partir de cet instant Finn fut imprégné de connaissances.
    Finn reprit la route, décidé à mettre a exécution son projet : restaurer la gloire des Fiana. Après leur défaite, ils avaient trouvé refuge dans le Connaught. Regroupés autour de Crimall, le frère de Cumhall, ils s’y étaient enfoncés pour ne plus jamais reparaître. C’est la que Finn se rendit.
    La forêt était profonde, et les Fiana plus habiles à s’y cacher que des chevreuils. Malgré sa sagacité Finn ne les aurais jamais débusqués, si Crimall, distinguant sur le visage du jeune homme les traits de son frère, ne l’avait laissé les découvrir.

    Crimall fut séduit par ce neveu en qui il retrouvait l’ardeur de sa race, tempérée par la sagesse druidique. En revanche Finn était plutôt déçu de ce qu’il voyait : il avait si souvent rêvé à ses fabuleux guerriers ! Hélas ! Depuis le temps qu’ils se terraient dans les bois, sans plus recruter de nouveaux adeptes, ils n’étaient qu’un ramassis d’hommes usés, aux articulations craquantes, au forces déclinantes.
    Crimall entraîna son neveu au pied d’un vieux chêne au tronc crevassé qui supplantait par sa taille et sa majesté tous les autres arbres de la forêt.

    Entre ses racines Crimall déterra une lance. Une peau de cerf enveloppait sa pointe.
    - Elle appartenait à ton père, expliqua Crimall. Non ! Ne découvre pas son fer, car sa magie est puissante. Pendant que tu cheminais vers nous, as-tu entendu parler d’Aillen ?
    Finn hocha la tête. Depuis quelques années, à Tara, on ne voyait pas s’approcher Samain sans inquiétude. Ce soir-là, en effet, un être maléfique nommé Aillen, surgissait de l’Autre Monde. Sur la harpe du dieu Dagda, il jouait l’air du sommeil. Dès que tous les hommes dormaient, ce qui ne tardait guère, Aillen incendiait les greniers de la ville.
    - Conn a promis une récompense à qui délivrerait Tara de ce fléau, précisa Crimall. Jusqu’à présent, tous ont échoué. Puisse cette lance t’aider à y parvenir ! Alors Conn ne pourra rien te refuser.

    Quelle ne fut pas la surprise du Haut-roi quand il vit venir à lui cette troupe dépenaillée, à la tête de laquelle marchait un jeune homme qui ressemblait trait pour trait a un rebelle qui avait jadis défié son autorité. Finn lui demanda de prendre la garde pour le soir en espérant vaincre Aillen, ce qu’il fit grâce a la magie de la lance de son père. Mais cette magie n’était pas celle que pensait Finn quand il retira la peau qui couvrait le fer de sa lance un grande puanteur s’en dégagea tellement grande qu’il ne s’endormit pas et au prix d’un rude combat le vainquit. Et le Haut-roi, Conn, dut accepter la requête de Finn et l’honneur des Fiana futsauf etla forteresse de son père que Aed avait prise lui fut rendue.
    Ainsi Finn succéda-t-il à son père à la tête des Fiana, qui retrouvèrent bientôt leur gloire d’autrefois.



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  • poême

    Matin de triste froideur,
    Monde affublé de laideur..
    J'ai le coeur altéré
    Devant tant de stupidité..
    Pauvres humains si éphémères,
    N'y a t'il pas assez de guerre
    Que vous compreniez,car c'est ainsi,
    La beauté de la vie?..
    Pauvre idéaliste perdue
    Devant des coeurs mis à nu,
    Je ne dois pas, je le sais bien,
    Prendre ces malheurs pour miens..
    Pauvres ignorants de votre chance,
    Sans pitié ni reconnaissance,
    Profitez de l'amour ici-bas
    Car il n'arrive qu'une fois....

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